Contre le « mal mourir »

La loi Leonetti ne suffit pas

par Véronique Fournier  Du même auteur

Au cours d’une conférence récente, Jean Leonetti a présenté sa loi du 22 avril 2005 sur les droits des malades et la fin de vie, comme fondée sur la réaffirmation solennelle de trois engagements fondamentaux du médecin envers le mourant : « le non-abandon », « la non-souffrance » et « la condamnation de l’obstination déraisonnable » (...)

Plan de l'article
  • Les effets inattendus de la loi Leonetti
  • Les causes des effets inattendus de la loi Leonetti
  • La nécessité d’un nouveau débat public sur la fin de vie
  • Abandonner la distinction entre « laisser mourir » et « faire mourir »
  • Assumer l’intention de mort, ainsi que la demande de faire mourir
  • Signifier que l’avis du patient prévaut sur tout autre
  • Revisiter et revaloriser le concept de directive anticipée
  • La question de la mort anticipée ou du suicide assisté