Le Débat, c’est l’une de ses raisons d’être, n’a cessé d’ausculter le mouvement de nos sociétés, qu’il s’agisse de leurs transformations de fait, du changement des pratiques ou de l’évolution des instruments d’analyse. En voici trois illustrations.
Le recours à l’assurance est devenu l’une des données majeures de la vie collective, à tel point qu’il est permis de parler de « société assurancielle ». François Ewald met en lumière le poids du phénomène et interroge ses voies d’avenir.
Le sens commun veut qu’une faute soit suivie d’une sanction. Est-ce pour autant la démarche la plus efficace pour obtenir un meilleur fonctionnement des organisations ? Il y a lieu d’en douter, soutient Christian Morel. Il montre comment la connaissance des erreurs est le plus sûr moyen de prévenir leur répétition.
Nous plaidons volontiers pour le « multiculturalisme », mais nous ne savons trop que faire des « cultures ». La notion est aussi indispensable qu’embarrassante. Philippe d’Iribarne propose une méthode pour cerner cet objet difficile à identifier.
Mais le plus décisif des changements serait celui qui verrait naître une humanité nouvelle. Par plusieurs côtés, cette promesse hante nos sociétés. Joëlle Proust dresse le bilan des avancées des neurosciences dans cette perspective.
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