Peu de livres ont autant marqué notre idée de la littérature occidentale que Mimésis, le maître-livre d’Erich Auerbach, paru en 1947 et traduit en français en 1969 (Paris, Gallimard, « Bibliothèque des idées »). Il revenait naturellement une place de choix à Erich Auerbach dans la galerie des figures exemplaires de la critique que nous avons entrepris de constituer, après Albert Thibaudet, Élie Faure, Charles Péguy et avant bien d’autres. George Steiner évoque cette œuvre de haut vol et les perspectives d’une ampleur exceptionnelle qu’elle a ouvertes.
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