DOSSIER : Historiens et romanciers On nomme littérature la fragilité de l’histoire |
La littérature en impose à l’histoire. Quelques-uns parmi les historiens s’en réjouissent, d’autres bien plus nombreux s’en alarment – mais c’est ainsi : le bruit court qu’il appartient désormais au roman d’assumer une part de la vérité du passé. Un roman documenté, entendons-nous bien : les écrivains sont priés d’abandonner leur mauvais penchant à se complaire (...)
Plan de l'article- La littérature comme force supplétive de l’histoire
- Un malentendu et trois réductions
- Ce qui reste aux historiens
- Des fictions qui ne mentent pas
- La tentation littéraire de l’historien
- La fragilité de l’histoire, justement
Mots-clés :
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