DOSSIER : Historiens et romanciers

On nomme littérature la fragilité de l’histoire

par Patrick Boucheron  Du même auteur

La littérature en impose à l’histoire. Quelques-uns parmi les historiens s’en réjouissent, d’autres bien plus nombreux s’en alarment – mais c’est ainsi : le bruit court qu’il appartient désormais au roman d’assumer une part de la vérité du passé. Un roman documenté, entendons-nous bien : les écrivains sont priés d’abandonner leur mauvais penchant à se complaire (...)

Plan de l'article
  • La littérature comme force supplétive de l’histoire
  • Un malentendu et trois réductions
  • Ce qui reste aux historiens
  • Des fictions qui ne mentent pas
  • La tentation littéraire de l’historien
  • La fragilité de l’histoire, justement

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