Nous poursuivons avec ces deux articles la discussion ouverte par les contributions de Raffaelle Simone (n˚ 156, septembre-octobre 2009) et d’Ernst Hillebrand (n˚ 159, mars-avril 2010).

Les évolutions de nos sociétés ne font pas signe dans un seul sens, souligne Alain Bergounioux. Il met en lumière les facteurs susceptibles de donner un nouvel élan à la social-démocratie, pour (...)

La crise n’en finit pas de finir, de rebondissement en rebondissement. Après le renflouement des banques par les États, voici les États à leur tour sur la sellette, en raison des dettes colossales qu’ils ont accumulées. Le contribuable va être mis à contribution. Cette rigueur annonce–t–elle un assainissement salutaire ou bien nous promet–elle de nouvelles pages (...)

Les défauts et les défaillances du capitalisme sont toujours là, et plus que jamais là, mais les solutions imaginées dans le passé pour y remédier ont fait long feu. Il n’y a plus qu’une poignée de militants pour croire que l’« appropriation collective des moyens de production Â» nous en délivrerait. D’où le sentiment répandu qu’il n’y a rien à faire et qu’il (...)

Il n’y a pas lieu de s’en étonner, mais il est important d’en être averti, le visage de la question sociale comme celui de l’État social ne cessent de changer avec l’évolution de la société. En voici deux échantillons remarquables.

Nous avons assisté, au cours de ces dernières années, au surgissement d’un nouveau problème : celui de la souffrance au travail. Pierre-Henri (...)

Le conflit israélo-palestinien ne doit pas à la seule complexité des réalités sur lesquelles il se greffe d’être aussi inextricable. Il s’y ajoute le rôle des images que s’en font les différents partenaires qu’il mobilise, ses acteurs, mais aussi les puissances extérieures qui pourraient y jouer un rôle pacificateur, les États-Unis et l’Europe au premier chef. En voici quelques (...)