DOSSIER : Les responsabilités de la science Présentation |
Reine de notre monde, grande triomphatrice de notre haute modernité, la science est assaillie à son tour par le doute: désaffection des étudiants, rejets irraisonnés du public, mise en question, non seulement de sa place dans la société, mais de son mode de fonctionnement interne. C’est cette conjoncture nouvelle et la manière d’y répondre qu’interrogent les trois études qui suivent.
Étienne Klein analyse les motifs de cette perte de sens. Comment renouer avec ce qui donne sens à la science?
Dominique Bourg et Kerry H. Whiteside plaident pour un bon usage du principe de précaution, seul à même, dans la situation actuelle, de rendre à la collectivité la maîtrise minimale de l’activité scientifique sans laquelle elle cesse d’être acceptable.
La science, soutient Jean-Pierre Dupuy, ne peut plus faire l’économie d’une réflexion sur la manière dont elle se développe. L’âge où elle s’en est abstenue est derrière elle. C’est du dedans qu’elle est requise de se repenser.
Autres articles du dossier Les responsabilités de la science
- Étienne Klein, « La science en question », p. 144-152
- Dominique Bourg, « Précaution : un principe problématique mais nécessaire », p. 153-174
- Jean-Pierre Dupuy, « Le problème théologico-scientifique et la responsabilité de la science », p. 175-192